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En regardant la série Poupées Noires (Black Dolls), le discours principal pourrait être dit autour de possession de consommation visuelle des figures féminines ainsi que la notion d’identité culturelle. Basé sur le poème Limbe de Léon Damas, les femmes représentées sont semi vêtues pour affronter le regard du spectateur. Mirtho n’a pas «capturé» ces femmes dans ses images, il a créé des personnages , dans un mode Damas-esque, qui n’est pas sous la coupe des sociétés occidentales, si ce n’est qu’en surface, et génère une idéologie unique qui est tout aussi puissante et captivante. ARC magazine n° Juin 2013.
la série Poupées Noires, invite à voir un individu et non sa couleur de peau. Le caractère brut et maquillé cherchant à forcer le regard à aller au-delà – exagérer quelque chose pour contraindre à voir au-delà. Il n’est nullement question de faire l’apologie de la négritude, mais de porter une critique.
« Poupées Noires » aborde le problème du racisme sous la forme du système de la suprématie blanche, et des conséquences de celui ci.
Une critique de ce qu’a initié cette idéologie de la couleur de peau et qui à ce jour affecte toutes les relations des individus dans le monde de manière directe et indirecte 24/7 et dans tous les domaines d’activités au sein desquels ils sont impliqués, le problème majeur qui affecte l’ensemble des relations des hommes et femmes de la planète du fait de leur couleur de peau .
Ces poupées noires posent les questions suivantes :
En quoi une couleur de peau doit elle servir de support à la maltraitance d’un individu par un autre individu ?
Qu’est ce qu’une couleur de peau sinon un artifice apparent dont l’individu n’est en rien responsable .
Quel rapport entre la couleur de peau d’un individu et ses capacités à penser, parler, agir ?
Est ce la fonction de la peau que de servir de ferment à la maltraitance ?