RESIDENCE DIJON 2011


[pe_estro_slider id= »7″]

En janvier 2011 Mirto a effectué une résidence d’artiste au sein de l’École Nationale Supérieure d’Art de Dijon, il y a mené un travail de recherche, s’appuyant sur la réflexion et la problématique de la notion de l’identité et du territoire. Dans ce travail, ses sujets redéfinissent l’identité des lieux dans lesquels il les fait poser. Il brouille les pistes, interpelle le spectateur, de manière ludique, un terrain de jeu à indices, qui parfois permettent de définir l’individu et son histoire, de ce qui le rend singulier dans un environnement.
Par cette approche il donne une nouvelle lecture et une nouvelle définition du territoire et de l’identité.
Son écriture photographique se veut stricte, frontale, franche et analytique.
Une galerie de portraits sans fards et sans artifices, qui n’est pas sans rappeler celle d’un musée d’histoire Naturelle, pour y découvrir non pas des espèces en voie de disparition mais des personnages pleins de singularités.
La plupart du temps le sujet est centré dans un véritable environnement, le regard est piégé puis invité à se perdre. On commence alors à soupçonner que ce ne serait pas tant une présentation de l’homme dans son contexte social que la suggestion du regard qu’il pourrait porter. Une invitation à un regard relatif donc, dans une interprétation qui irait du personnage à l’arrière-plan.
Un examen plus approfondi mène vers d’autres conclusions, il se produit que le regard, d’abord attiré par les personnages et amusé par la lecture sociale de la photographie et invité à « expliquer » l’arrière-plan par l’avant-plan, se désintéresse finalement de l’avant-plan et cherche photographie après photographie non plus les variations, mais les fondamentaux.

,